Officiellement, le Chef de l’Etat, Ali Bongo et son hôte Patrick Motsepe ont essentiellement évoqué la question du développement du football gabonais, lequel passe par le développement des infrastructures et le renforcement des capacités des footballeurs à l’échelle nationale et continentale. La question de l’échange d’expérience entre la CAF et ses pays membres a également été au centre des discussions. Un entretien qui a pris fin avec la remise d’un fanion sur lequel était écrit « Président Dr. Patrice Motsepe à Son Excellence M. Ali Bongo Ondimba, Président de la République, avec notre respect ».
Mais, il a été également été évoqué lors de cet entretien la question de l’incarcération à la maison d’arrêt de Libreville du président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) depuis avril dernier. La Justice lui reproche d’avoir couvert plusieurs viols et violences sexuelles dont se serait rendu coupable Patrick Assoumou Eyi, ancien sélectionneur de l’équipe du Gabon des moins de 17 ans, sur des jeunes joueurs, et lui aussi incarcéré en attendant son procès.
Video | Ce 19 Août 2022, le @PresidentABO a reçu en audience le Dr @OfficialMotsepe, Président de la @caf_online_FR.
Vidéo intégrale : https://t.co/ssWPm0ri8a pic.twitter.com/pPjdkYMBGt
— Présidence de la République Gabonaise (@PresidenceGA) August 20, 2022
La garde-à-vue, puis l’incarcération d’Alain Mounguengui était intervenue au lendemain de sa réélection à la tête de la Fegafoot. Une situation qui avait interpelé l’instance africaine du football qui avait exigé des explications au gouvernement ?
Pour rappel, le 29 avril dernier la CAF avait saisi par courrier le ministre des Sports, Franck Nguema, en lui demandant des explications au sujet de l’interpellation du Président de la Fégafoot, Pierre-Alian Mounguengui, en sollicitant dans les meilleurs délais toutes les informations relatives à cette incarcération.
Alors que les conseillers d’Alain Mounguengui ont toujours sollicité de la Justice une liberté conditionnelle de leur client, défendant que ce dernier ne présente aucune menace et ne risque pas de quitter le territoire national, la visite de Patrice Motsepe à Libreville va-elle plaider en faveur de cette demande ?