A l’origne de cette suspension de livraison d’armes, Paris soupçonerait Libreville de préparer de prétendus nouvelles répressions à l’image des violences qui ont précédé la proclamation des résultats de la présidentielle de 2016.
Selon un diplomate ayant requis l’anonymat, “ Il ne s’agit rien d’autre qu’un pretexte de politisation d’achat d’armes du Gabon à la France, par l’Elysée, à l’approche de la présidentielle de 2023” car « avec l’adhesion du Gabon au sein du Commowealth, les divergences entre le Gabon et la France sur les sanctions onusiennes à l’endroit de la Russie à cause de la guerre en Ukraine, la multiplication des partenaires économiques comme la Chine, Singapore, la Turquie au détriment de la France ne font pas les affaires des Français. Alors tous les subterfuges sont bons pour mettre la pression sur le Palais Renovation”. affirme-t-il.