Précédemment lors d’une de ses consultations avec « les forces vives de la nation », le nouvel homme fort du pays, Brice Oligui Nguema avait déclaré que chaque femme gabonaise avait le droit de rêver d’être un jour Première dame, et que ce rôle devait être dévolu désormais aux Gabonaises, après pratiquement près de trois décennies, successivement, où cette responsabilité a été tenu par des non nationaux, Edith Lucie Bongo Ondimba, et Sylvia Bongo Ondimba, aujourd’hui en résidence surveillée.
D’ethnie Nzebi, membre d’une fratrie de 7 enfants, chrétienne pratiquante, Zita Oligui Nguema voit le jour le 25 septembre 1978 à Libreville de feu Makoba François et de Moussounda Irène. Après des études primaires au Cenef 1, elle suit des études secondaires au lycée d’application Nelson Mandela où elle obtiendra son BEPC et son Baccalauréat série D.
Ensuite, elle s’envolera pour le Maroc, pour suivre une formation en biologie-géologie à l’université Moulay Ismail, en faculté des sciences Meknes au Maroc, à l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah, faculté des sciences Dhar El Mahraz de Fès où elle obtiendra un Master 1 en biologie végétale.
Elle s’inscrit ensuite à l’Institut de formation douanière de Casablanca promotion 2005-2006 où elle obtiendra son parchemin d’inspecteur central des douanes gabonaise. Elle servira à la direction régionale des douanes en 2006, puis au bureau central de Libreville à l’aéroport international Léon-Mba en 2007.
Avec l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo en 2009, l’entourage de ce dernier pèse de tout son poids pour éloigner son époux Brice Oligui des affaires. Les rapports avec le nouveau patron des renseignements généraux, Fréderic Bongo sont notoirement exécrables. Et malgré qu’il soit blanchi par la Justice dans la tentative de putsch du général Jean-Philippe Ntumpa Lebani en 2009, le dernier aide camp d’Omar Bongo est vu d’un mauvais œil aux yeux des nouveaux hommes forts du pays. Le couple va vivre la traversée du désert à travers un exil qui ne dit pas son nom.
Ainsi, en 2015, elle rejoindra son mari, qui est attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Sénégal depuis un an. Au nom du rapprochement du rapprochement du conjoint, elle est nommée attaché douanier à l’ambassade du Gabon au Sénégal.
Le couple fera son retour au Gabon en 2020 à la suite de la nomination de Brice Oligui, directeur général des services spéciaux. Elle sera alors affectée au bureau du Port môle en tant qu’inspecteur central des douanes jusqu’en 2023.
Si sur le plan associatif elle n’est pas connue du grand public, elle joue un rôle apprécié dans plusieurs associations des épouses du personnel des forces de défense et de sécurité. Nul ne doute qu’en raison de son rôle de Première dame, elle va désormais jouer un rôle plus prépondérant dans les milieux associatifs au côté du Chef de l’Etat.
Parviendra-t-elle pendant la Transition à faire oublier aux Gabonais, l’image négative de l’ex première dame du président déchu, Sylvia Bongo qui sous le prétexte de l’égalité des genres avait décousu le socle familiale en introduisant dans le droit gabonais de nombreux textes en désaccords avec nos us et coutumes, par un plaidoyer au sein du gouvernement ? C’est le vœu que lui souhaitent les Gabonais à travers les nombreux messages d’admirations
Bonjour madame la présidente !
Je suis une jeune gabonaise et mère de 4 enfants
Donc 3 sont à ma charge célibataire je me débrouille avec l’aide de Dieu madame.
Madame svp si je viens vers vous c’est parceque je ne m’en sors pas pas de travail stable et peur pour la scolarité des mes enfants qui avec l’aide de Dieu apprennent bien mais manque de mes moyens risquent de prendre un coup. Madame la présidente svp j’ai besoin d’une issue de secours face à mon instabilité de travail sa ne va pas étant déjà orpheline depuis mon plus jeune âge j’ai appris à surmonter les difficultés mais là madame la présidente ça ne va pas j’ai besoin t’aide surtout pour l’avenir de mes enfants. Merci madame