« Le discours du gouvernement par le biais de son porte-parole relatif à l’impossibilité du gouvernement à payer les rappels est tout simplement inadmissible dans les termes qui ont été utilisés par cette dernière (Ndlr : Laurence Ndong). », a-t-il déclaré à notre rédaction.
« Nous voulons tout simplement rappeler au gouvernement que les rappels des fonctionnaires sont un droit acquis non négociable. Nous avons voulu laisser aux nouvelles autorités la marge de manœuvre nécessaire pour satisfaire cette attente primordiale des agents publics de l’État. Maintenant que le gouvernement a choisi de nous laisser clairement entendre qu’il n’est pas dans l’intention de payer nos rappels, nous nous laissons le soin aux agents publics de l’État d’apprécier. », a-t-il affirmé.
« Toutefois, je tiens à rappeler que les partenaires sociaux ont été reçus par le président de la transition, chef de l’État samedi dernier (Ndlr : le 30 mars 2024). Au cours de cette audience, et sur cette question précisément, le président n’a jamais demandé aux travailleurs de sacrifier leurs rappels. La communication du gouvernement n’est pas du tout en phase avec la parole du président qui a mis en place ce gouvernement. Le contexte n’est pas favorable à ce genre de provocation. », a-t-il déploré.