Destitution de l’ex président de la République Ali Bongo Ondimba, dissolution de toutes les institutions, mise en résidence surveillée de plusieurs figures de l’ancien régime, perquisition du domicile de plusieurs proches de l’ex numéro un gabonais, les nouveaux hommes forts du pays sont assurés de ne jamais répondre de leur acte devant la Justice.
En effet, l’article 59 de la Charte de la Transition est clair à ce sujet : “Les membres du CTRI [Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions], et tous les acteurs ayant participé aux évènements allant du 29 août 2023 à l’investiture du Président de la Transition, bénéficient de l’immunité. A ce titre, ils ne peuvent être poursuivis ou arrêtés pour des actes posés lors desdits événements.”