Alors que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a lancé une rencontre entre la majorité et l’opposition en vue d’élections apaisées en août prochain, la société civile et les confessions religieuses affiliées au Coted Gabon ont organisé à Libreville, une concertation nationale avec pour thème : Réformes, transparence du processus électoral au Gabon.
Le “Président de la République par ailleurs Chef de l’Exécutif, vient de lancer «son dialogue» exclusivement avec «ses amis» de son opposition, ostracisant ainsi les corps intermédiaires, en l’occurrence les organisations de la société civile et les confessions religieuses qui pourtant depuis plusieurs mois, n’ont eu de cesse d’appeler à une réforme de la gouvernance électorale dans sa globalité et dans une perspective d’inclusivité.” a déclaré Bruno Ngoussi, président du Coted Gabon, en discours d’ouverture de cette rencontre.
Pour le Coted Gabon, il ne fait aucun doute que les institutions en charge de l’organisation des scrutins électoraux d’août prochain manqueront de neutralité : “La mascarade orchestrée par le Ministre de l’Intérieur avec la complicité d’une certaine opposition qui a toujours brillé par sa vénalité et validée en dernier ressort par la Cour Constitutionnelle dans le cadre de l’élection du Président du Centre gabonais des élections”, “Aussi, les présentes assises constituent-elles l’occasion de rassembler nos intelligences et énergies pour sauver le processus démocratique plus que jamais menacé.” a dénoncé Bruno Ngoussi.
Le président du Coted Gabon a aussi dénoncé le séjour du président français Emmanuel Macron en mars prochain : “l’arrivéed ’Emmanuel Macrona au Gabon à quelques mois de l’élection présidentielle, sous le fallacieux prétexte de la co-organisation d’un fumeux «One Forest Summit», est considéré comme un pied-de-nez à la démocratie pour laquelle nous nous battons et une provocation de plus de la nébuleuse «françafrique»”.