Alors qu’il ne pouvait pas avoir plus d’une épouse à l’état civil, le personnel de forces de défense et de sécurité peut désormais convoler en justes noces sous le régime de la polygamie à partir des grades d’officiers généraux et supérieurs. En outre, au terme de sa carrière un officier supérieur ou général a désormais la possibilité de porter, après la cessation définitive des ses fonctions, le titre de son dernier grade.
Sur le plan pécuniaire, les autorités de la transition ont concrétisé la promesse faite par le Comité de la transition et de la restauration des institutions au personnel des forces de défense et de sécurité, au lendemain du coup d’Etat du 30 août dernier, à travers l’annonce du versement d’une « indemnité du Coup de la liberté ».
Parmi les autres annonces, le conseil des ministres a décidé de la mise en place d’une prime versée uniquement aux titulaires des diplômes militaires et d’une autre prime destinée aux personnels des forces de défense affectés aux missions de sécurité des frontières nationales.
Le président de la Transition, Brice Oligui Nguema cherche-t-il à garder la confiance de la grande muette alors même qu’il est soupçonné de préparer sa candidature à la présidentielle qui devrait se tenir en 2025 ?
Même si ce dernier ne sait pas encore prononcer sur son avenir au terme de la transition politique, bien que la Charte de la Transition ne le lui interdit pas, tout laisse à penser que Brice Oligui Nguema se portera candidat.
Désormais, une seule interrogation demeure : aurons-nous droit à des élections libres, justes et transparentes ? Surtout qu’il est le seul acteur de la transition a qui la Charte n’interdit pas de se présenter à la future présidentielle. Comme un deux poids deux mesures que ses rares adversaires dénoncent. Allons-y !