La filiale de Perenco au Gabon est-elle aux normes sécuritaires suite au second accident qu’elle a enregistré dans la journée du mercredi 20 mars 2024 après, celui intervenu sur le terminal pétrolier du Cap Lopez en 2022 ?
Pourquoi préfère-t-il se rendre illico presto aux Etats-Unis plutôt que d’être au chevet des familles qui ont perdu un proche ou de rassurer les travailleurs des autres sites pétrolier ?
Le directeur général des hydrocarbures, le représentant technique de l’Etat gabonais, Ernest Ndong Nguema, nommé en septembre dernier, n’a pas attendu les réponses à ces interrogations, alors que les familles des victimes, les collègues des disparus sont sa réponse, plus de cinq jours après le drame.
Ce dernier après une brève visite au siège de Perenco à Port-Gentil sur instruction du ministre du Pétrole, Marcel Abéké, s’est envolé samedi dernier pour assister à une réunion du comité technique consultatif avec Vaalco Energy qui a une filiale au Gabon, Vaalco Gabon SA, alors que sa présence n’était pas nécessaire. Et surtout qu’une équipe du ministère était déjà sur place et que l’objet de cette rencontre n’était pas d’un grand enjeu en comparaison avec l’accident de Perenco. Car il est question pour Vaalco et l’Etat gabonais de faire le point deux fois par an des activités de la société américaine au Gabon.
Depuis qu’il a pris ses fonctions, il est le seul directeur des hydrocarbures qui assistent à toutes les réunions à l’extérieur, alors que les directeurs techniques des différents départements sont mieux habilités et outillés pour ce type de mission.
Selon plusieurs sources, c’est surtout pour des questions de rapprochement familiale moins pour des raisons professionnelles que le directeur générale des hydrocarbures s’est rendu aux Etats-Unis, où réside son épouse et ses enfants.