A peine installé, Julien Nkoghe aura la lourde mission de préparer en février prochain la désignation des prochains Conseillers membres de son institution. Comment concilier dans un exercice d’équilibriste toutes les couches de la société dans une seule institution en prenant en compte toutes les sensibilités ? C’est la question à laquelle devra répondre le nouveau locataire du CESE.
En effet, selon les dispositions de l’article 100 de la Constitution, le CESE est composé des cadres supérieurs de l’État nommés par décret présidentiel, des représentants des collections locales désignés par leur pair, et les représentants des syndicats autonomes des confédérations syndicales, des associations, des groupements socioprofessionnelle et des ONG, les plus représentatifs élus par leurs groupements d’origine.
Autre défi majeur. Suite à la révision constitutionnelle de 2018 qui a vu les compétences du CESE élargie aux questions liées à l’environnement, Julien Nkoghe devra impulser une nouvelle approche pour apporter des recommandations au gouvernement sur les enjeux en rapport avec le changement climatique, le conflit faune-homme.
Qui des conditions de travail du personnel et la gabegie financière qui ont entaché l’image du CESE ces dernières années ?
“Le conseil économique social et environnemental doit cesser d’être une caisse de résonance et des revendications sociales”, a-t-il déclaré le 4 mai dernier, à l’endroit de ses collaborateurs lors de sa prise de fonction. Parviendrait-il réellement à améliorer les conditions de travail du personnel et des Conseillers membres et à instaurer une véritable orthodoxie Financière ? Pour réussir sa mission, l’ancien premier ministre d’Ali Bongo Ondimba dispose de cinq ans.